mardi 27 août 2013

Le centre Tjibaou

Mardi 27 Août, nous visitons le centre Tjibaou. Nous nous étions inscrits pour une visite commentée du chemin kanak qui donne un aperçu des traditions locales, mais en arrivant, nous apprenons qu'elle a été annulée. Nous découvrons donc tout seuls le parc, le chemin kanak (on se contente des explications données par les panneaux) et les différentes salles d'exposition. Le lieu vaut déjà par sa seule architecture et le chemin kanak fait une belle promenade: on a repéré les plantes locales principales, fait une incursion dans la mangrove, détaillé quelques tikis, observé une araignée brodeuse et admiré un magnifique arc-en-ciel.

Les salles d'exposition derrière les cases de l'enclos

Le début du chemin kanak avec un charmant bassin

Un petit bout de mangrove

La broderie

la brodeuse



Qui dit arc-en-ciel dit quelques gouttes de pluie!


 On a aussi visité les cases de l'enclos coutumier, l'exposition de portraits kanaks et on est allés voir la statue de Jean-Marie Tjibaou qui domine le parc.



lundi 26 août 2013

Le Ouen Toro

C'est le nom d'une colline qui sépare deux baies de Nouméa, l'anse Vata et la baie sainte-Marie. Elle n'est pas construite et des sentiers de promenade sont aménagés dans la forêt sèche qui la recouvre. Nous nous sommes donc lancés à l'assaut du Ouen Toro avec pour but les canons qui surveillent la presqu'ile depuis son sommet. L'ascension a été plus rude que prévue, nous nous sommes perdus dans les sentiers, mais nous avons vu et entendu plein d'oiseaux, trouvé de drôles de champignons orange et d'autant plus savouré la vue offerte à l'arrivée!

Ils sont bien plus vifs en vrai, et font deux centimètres de haut

A mi-chemin, petit regard sur le chemin parcouru (on distingue la voiture, bleue, tout-en-bas)



L'île aux canards vue du sommet

Jeanne et une verrue d'hibiscus
C'est le nom d'une colline qui sépare deux baies de Nouméa, l'anse Vata et la baie sainte-Marie. Elle n'est pas construite et des sentiers de promenade sont aménagés dans la forêt sèche qui la recouvre. Nous nous sommes donc lancés à l'assaut du Ouen Toro avec pour but les canons qui surveillent la presqu'ile depuis son sommet. L'ascension a été plus rude que prévue, nous nous sommes perdus dans les sentiers, mais nous avons vu et entendu plein d'oiseaux, trouvé de drôles de champignons orange et d'autant plus savouré la vue offerte à l'arrivée!

Le carnaval

Samedi soir, c'était le carnaval de Nouméa. Nous sommes allés voir le défilé des chars sur le thème de la mer. La troupe la plus spectaculaire était celle ...de Nice! Deux danseurs évoluaient dans une bulle géante et de grosses méduses survolaient les spectateurs. Nous avons décerné notre deuxième prix à un char en forme de géante créole.

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dimanche 25 août 2013

Thio

Samedi, nous profitons de la présence de Pascal pour pousser nos découvertes un peu plus loin sur l'île. Nous passons les montagnes pour gagner le sud de la côte est de l'île. Nous nous arrêtons en chemin au village de Pétroglyphes, le bien-nommé, pour y admirer ses roches gravées. Ici, à la différence de la Guadeloupe, pas de personnages, mais des figures géométriques dont personne ne connaît plus la fonction.





Nous gagnons ensuite le village de Thio, au charme empreint de nostalgie, avec ses vielles cases entourées de jardins fleuris et sa charmante église. On aime les couleurs pimpantes, ici, et ça fait du bien!

Cette ancienne demeure minière a été rénovée pour devenir la bibliothèque du village
L'église de Thio-Mission
L'intérieur marie jaune citron et rouge framboise. C'est osé, mais assez réussi...
Sur une petite placette, des Tikis, sorte de totems sculptés de la tradition kanak.

Puis nous pique-niquons sur la plage Moara où le sable blanc a été emporté par les récentes pluies violentes. Mais avec son sable gris, elle nous plaît quand même! Seul regret, il fait trop frais pour se baigner et nous n'aurons donc pas l'occasion de croiser un des dugongs (sorte de lamentins) qui habitent dans le coin... Ce sera pour une prochaine fois.



 Avant de rentrer, nous poussons un peu plus au nord, jusqu'à la plage de Ouroué, grand croissant de sable noir qui nous rappelle notre plage secrète de Guadeloupe. Mais ici, pas de graines dans le sable, mais des galets rendus verts par la présence de nickel.
Coline et Rex, son chien, le temps du café

Les enfants devant le mât qu'ils ont planté

Les parents devant le même




Maud dans le surf-camp construit par Pierre
Le poirier de Corentin
Et la roulade de Jeanne
Nous avons adopté les nattes locales pour les pique-niques et les après-midi plage. Très confortables!

L'aquarium des lagons

Jeudi, j'emmène les trois plus jeunes à l'aquarium de Nouméa. Cette fois-ci, nous pouvons voir les poissons au sec et connaître leur nom. Nous pouvons même admirer des coraux phosphorescents: magnifiques! Mais ce que Jeanne a préféré, c'est l'aquarium au milieu duquel une bulle de verre a été aménagée pour que les enfants puissent y glisser la tête:





Les coraux phosphorescents

Un tricot rayé (qu'on n'a pas encore vu dans la nature)

L'île aux canards


Mercredi, nous prenons un bateau-taxi pour nous rendre sur un petit îlot en face de Nouméa, l'île aux canards. Passé un premier contact déconcertant (le sable blanc et tamisé à la main annoncé à été remplacé par des morceaux de corail coupants...), nous profitons des salons de détente mis à disposition par le restaurant de l'îlot pour siroter un soda frais avant de parcourir en PMT le sentier sous-marin éducatif aménagé à quelques coups de palmes de la plage. Le spectacle, malgré la fraîcheur de l'eau,vaut bien de s'être fait un peu mal aux pieds: les coraux prennent des formes étonnantes, les poissons perroquets se rassemblent en troupeaux pour brouter le sable, de tout petits poissons multicolores viennent examiner nos masques... Jeanne ne sait plus où donner de la palme et poursuit tous les bancs qu'elle croise en espérant attraper un poisson moins rapide que les autres. Puis farniente sur le bout de sable que nous avons dégagé en enlevant tous les débris de corail gênants et concours de gisants de sable...
L'île aux canards, là-bas, au large de Nouméa

A bord du taxi-boat
les salons du restaurant

un gisant version pec'


et version jardin de corail