Après Gadji, nous longeons la côte est de l'île pour atteindre la baie d'Oro et aller découvrir la piscine naturelle du même nom. Depuis la baie, nous remontons un bras de mer en zodiac, puis devons continuer à pied d'abord dans l'eau puis sur un sentier charmant en sous-bois.
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Sur le zodiac (on distingue Coline Maud et Corentin dans les lunettes de Pierre)
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A mesure que nous approchons, un brouhaha se fait entendre, et des effluves rappelant celles du chlore (nous apprendrons qu'il s'agit de l'odeur des produits solaires) l'accompagnent. On a vraiment l'impression d'arriver dans une piscine municipale!!! C'est qu'un paquebot a déversé tous ses croisiéristes sur le lieu et les voilà qui barbotent tous avec leurs tubas bleus inclus dans la prestation "piscine d'Oro". Il n'y a plus qu'à prendre son mal en patience et attendre qu'ils repartent pour pouvoir profiter enfin de ce lieu exceptionnel: un vaste bassin relié à la mer à marée haute, entouré de pins colonnaires et de sable blanc, aux eaux transparentes et encore parcourues par quelques poissons irréductibles. On se sent comme dans un reportage du Commandant Cousteau vantant les beautés d'un monde en sursis menacé par l'homme...
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Les enfants font les pitres sous prétexte que je leur demande trop souvent de poser pour mes photos! |
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Les croisiéristes sont repartis, la piscine est à nous! |
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L'eau est plus profonde là où elle est turquoise: dans la piscine, on n'a d'ailleurs pas pied. |
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Chacun son bernard-l'ermite. |
Il est temps de revenir au bateau, nous rentrons en empruntant un deuxième bras de mer.
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Le soleil tape fort, le sable blanc réfléchit la lumière, le retour semble sans fin...
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En chemin, les enfants débusquent dans son trou une squille à crochets; l'animal, d'une vingtaine de centimètres, est féroce et attaque sans se lasser le tuba que Pierre lui présente. |
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Le site à marée basse vu du ciel: nous sommes arrivés par le bras de mer de droite et revenus par celui de gauche. La piscine est ici réduite à sa portion congrue par la marée. |
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