Pour fêter la Saint-Valentin, Pascal m'a offert un week-end à Poé. C'est la saison des éclosions de bébés tortue grosse tête sur la plage de la roche percée et je rêve d'en voir au moins une sortir du nid pour aller jusqu'à la mer. Pour cela, il vaut mieux dormir sur place: les tortues éclosent la nuit et la seule chance d'en voir est de tomber sur une retardataire au petit jour.
Il y a quinze jours, donc, nous débarquons au centre de vacances de la mutuelle des fonctionnaires. Les bungalows sont pris d'assaut et réservés de longue date, mais Pascal a réussi à nous dégoter un studio libre pour ce week-end. C'est petit, mais face au lagon turquoise, avec une terrasse très agréable pour prendre le petit déjeuner. On se croirait en vacances!
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Bon, Pascal n'a pas vraiment bonne mine, mais c'est que je l'ai réveillé à cinq heures... |
Le samedi matin donc, réveil à 5 heures du matin. Arrivés à la Roche Percée, nous attendons les premières lueurs de l'aube pour arpenter la plage à la recherche de traces de tortues. Nous sommes tout fiers quand nous découvrons les marques très claires dans le sable que plusieurs bébés tortue ont trouvé leur chemin vers la mer.
Renseignements pris auprès des gardes nature qui font leur ronde du matin, il s'agit en fait de traces de bernard l'ermite... :(
Il y a eu peu d'activité cette nuit et nous rentrons bredouilles.
Petit déjeuner sur la terrasse, donc, puis nouveau départ: nous allons faire le sentier des trois baies: il commence à la baie de la Roche Percée et mène à la baie des tortues puis à celle des amoureux. Tout un programme!
La balade est très agréable, avec de jolis points de vue. Mais, ça monte, ça descend, et ça monte, ça descend et ça remonte... Dur-dur, surtout après avoir parcouru toute l'anse de la Roche Percée au petit matin!
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Après la première montée, vue sur la baie de la Roche percée et sur la rivière de la Néra. |
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Un joli oratoire a été construit là, bien fleuri , et Marie veille sur les baies. |
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De l'autre côté, le regard plonge sur la baie des tortues. (Nous sommes sur le promontoire qui domine le bonhomme de Bourail.) |
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Petite pause une fois arrivés en bas. Au fond, le bonhomme nous montre cette fois son profil droit. |
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La plage est bordée de pins colonnaires. |
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Deuxième grimpette, on arrive à un point de vue sur la baie des amoureux. Les martinets ont élu domicile dans les falaises et nous survolent pendant toute la promenade. |
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Tout en bas, la baie des amoureux. |
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Et la voici vue d'en-bas; |
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Un portait sur un banian, les racines lui servent de dreads! |
L'après-midi, c'est baignade dans le lagon... Mais très rapide: il y a du vent et les kite-surfs ont envahi les lieux, ignorant superbement les limites de la zone qui leur est allouée. Nous n'avons pas envie d'être l'accident qui rendra les autorités plus strictes et nous sortons très vite de l'eau.
Le lendemain matin, rebelote: lever à 5 heures. Tout le monde grogne un peu, mais je tiens ferme: nous sommes venus pour les tortues!
Cette fois-ci, nos yeux aguerris repèrent deux traces de retardataires. Nous ne nous sommes pas trompés, confirment les gardes nature, mais nous avons manqué la seule petite tortue qu'ils verront aujourd'hui: elle est descendue vers la mer juste au moment où ils passaient. Il n'y a pas eu d'émergences cette nuit, seulement quelques retardataires
. La déception est plus cruelle ce matin, c'était notre dernière chance du week-end. On sait tout de même comment s'y prendre la prochaine fois: on attendra sagement les gardes et on les suivra pendant leur ronde.
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Maud devant une trace de bébé tortue... Avouez que ça ressemble un peu à ce qu'on avait trouvé hier! |
On profite quand même de cette deuxième journée au bord du lagon: ce sera kayak, puis plage avec Paul-Marie (le dir cab) et Julie qui nous ont rejoints avec leur petit Louis.
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Et même en week-end, il faut penser aux devoirs... |
2 commentaires:
quelle belle sortie! e tmerci de la partager avec nous... gros bisous à tous!
Les paysages sont superbes, et hormis les cernes de Pascal, vous avez l'air en pleine forme!
Les filles sont bien bronzées (pas comme moi, au sortir de l'hiver parisien…)
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